top of page

Techniques & Cadres méthodologiques

Je vous partage, ici, les techniques et le cadre méthodologique dans lequel j'inscrit mon travail et avec lequel, dans le respect du code de déontologie et des règles éthiques du Psychologue, nous collaborons ensemble. Il constitue mon cadre de référence, une grille de lecture, mes influences et ainsi mon champs d'action.

Photo TCC

01

Les Thérapies Cognitives et Comportementales TCC

Les thérapies (cognitivo)-comportementales visent à instaurer de manière tangible, perceptible et pérenne, des comportements bénéfiques en remplacement des réactions problématiques. Elle a pour objectif la modification concrète dans «l’ici et maintenant», de façon observable et mesurable, des comportements que ceux-ci souhaitent changer. Pour y parvenir, elles s'appuient essentiellement sur les avancées de la psychologie scientifique. Les praticiens se distinguent par leur respect envers le patient, une approche collaborative, une totale transparence et la stimulation à expérimenter activement de nouvelles attitudes. Dans cette perspective, la personne qui veut se libérer de réactions bien ancrées (des pensées anxieuses, de compulsions, etc.) ne peut pas se contenter de parler et de recevoir des interprétations pendant une ou deux heures par semaine. Elle doit effectuer, dans la vie quotidienne, des «tâches thérapeutiques», c’est-à-dire des observations méthodiques et des essais de nouveaux comportements. Les TCC ne sont pas de la magie, mais des procédures de changement qui, comme beaucoup d’autres apprentissages, demandent un engagement et des efforts bien ciblés.

02

L'EMDR 
Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires 

Photo EMDR

Aujourd’hui recommandée par des instances telles que la Haute Autorité de Santé, l’Organisation Mondial de la Santé ou encore l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, dans le cadre de la prise en charge d’un stress post-traumatique, L’EMDR est une thérapie qui s’adresse à des patients présentant divers troubles tels que : des troubles anxieux, une dépression, des phobies, des troubles du comportement alimentaire, un deuil, des douleurs chroniques, mais également des problématiques plus larges, comme un travail sur l’estime de soi, des difficultés d’engagement, une volonté d’affirmation, un problème d’insécurité… Lorsque des événements troublants se produisent, ils s'incrustent dans notre esprit, prenant en otage nos pensées et nos sentiments. Ces impressions vivantes du traumatisme semblent être trop lourdes pour que notre cerveau puisse les traiter de manière appropriée. Ainsi, ces émotions douloureuses restent figées dans notre système nerveux, créant des perturbations dans notre bien-être émotionnel et notre qualité de vie. La thérapie EMDR s'avère être une clé précieuse pour libérer ces émotions captives. Elle déverrouille d'abord ces souvenirs et ces sentiments négatifs, puis aide notre esprit à réorganiser et à assimiler ces expériences. Le thérapeute, avec une délicatesse rassurante, guide le patient à revisiter l'événement traumatisant, à le comprendre sous un nouvel angle et à surmonter son sentiment d'impuissance. Le traitement EMDR se poursuit jusqu'à ce que les souvenirs et émotions traumatiques se soient dissipés, laissant place à la sérénité. AInsi, Cette thérapie permet : - la remise en route d’un traitement adaptatif naturel d’informations douloureuses bloquées (par exemple après un choc traumatique), - la mobilisation des ressources psychiques, et - la restauration d’une estime de soi déficiente. Ce processus est un phénomène naturel de « digestion » des évènements de vie ou de souffrances existentielles. L’EMDR ne peut ni effacer, ni changer le passé, mais permet qu’il ne fasse plus mal. Il n’y a pas de contre-indications en EMDR, mais des précautions à prendre ou des aménagements à mettre en place en fonction des spécificités des patients

Photo ICV

03

L'ICV
Intégration du Cycle de Vie

Développée, au début des années 2000, par Peggy Pace, une psychothérapeute américaine, cette thérapie a deux axes de travail. Le premier consiste à permettre l’intégration d’un événement traumatique spécifique (ex. un décès, une maladie, une agression, un accident de la route, etc). Le second consiste en un travail de fond permettant à la personne d’intégrer son histoire de vie dans sa globalité et par là même à se sentir en sécurité à l’intérieur d’elle-même. Nous n’avons pas besoin de vivre de « gros » traumatismes pour nous sentir en insécurité à l’intérieur de nous-mêmes ; la répétition de « petits » traumatismes produit également cet effet. Quel que soit l’objectif de la séance, nous utilisons toujours une ligne du temps. Cette dernière est composée des souvenirs (positifs, négatifs ou neutres) de la personne. Lorsqu’un événement de vie, généralement une expérience de vie adverse ou un trauma, n’est pas intégré, la personne sait qu’il est passé mais ne ressent pas ceci comme vrai dans son corps. Une partie d’elle reste « coincée » à cet endroit du passé. Verbaliser autour de l’événement passé ne suffit pas à l’intégrer ; la Ligne du temps permet de situer l’événement dans un espace spatial et temporel pour permettre à la personne de sentir qu’aujourd’hui l’événement est terminé. C’est la répétition de la ligne du temps dans un espace contenant qui va permettre l’intégration neuronale. Chaque souvenir est associé à un réseau de neurones. Lorsque nous activons plusieurs réseaux neuronaux simultanément, ce que nous faisons lors de la lecture de la Ligne du temps, les neurones se connectent et se relient entre eux. Cette connexion entre les neurones permet de donner un sentiment de continuité, de cohérence à notre vie et de « laisser » le passé à sa place. Tout ce travail de répétition de la ligne du temps s’effectue dans un espace où le thérapeute est « accordé ».

04

Psychologie sociale de la Santé

La psychologie sociale de la santé a pour "objectifs l’amélioration et le maintien de la santé, la prévention et le traitement des maladies, l’analyse des facteurs de risque ou de protection en matière de santé. Elle s’intéresse notamment à l’analyse des représentations, des vécus émotionnels et de la modification des comportements liés à la santé et à la maladie, au niveau individuel et collectif. Elle répond ainsi à des enjeux sociétaux et permet l’élaboration d’interventions et l’amélioration des systèmes de soins." En considérant les dimensions sociales, psychologiques et biologiques de l'être humain, la psychologie de la santé accompagne l'individu dans une démarche d'actualisation de ses ressources psychiques personnelles, mais aussi, de mise en place de stratégies efficaces et de comportements préventifs face à la maladie, au stress et à toute autre situation douloureuse. Elle soutient ainsi le processus d'adaptation à la maladie ou au handicap, facilite l'observance thérapeutique, encourage à réduire les comportements et attitudes qui favorisent le maintien d'une symptomatologie nocive, intervient sur les réactions d'angoisse voire de dépression qui peuvent survenir. Elle propose des méthodes et des solutions thérapeutiques pouvant impliquer des changements de comportements en matière de santé pour un meilleur bien-être et une qualité de vie améliorée. La psychologie de la santé s'adresse en particulier aux personnes qui se trouvent aux prises avec des problématiques de santé chroniques. Ces dernières, parfois invalidantes, ont un retentissement important sur la vie de couple, familiale, professionnelle et sociale. Par exemple : - les individus souffrant de douleurs chroniques : migraine, céphalée, fibromyalgie, lombalgie, douleurs post-cancer... - les aidants naturels qui vivent et agissent dans l'entourage immédiat d'une personne souffrante ou en perte d'autonomie (cancer, alzheimer...) - toute personne qui vit une situation difficile : un deuil, une maladie, un handicap, une dépression, un stress, un burn-out...

Bleu et orange
bottom of page